vendredi 30 septembre 2011

Les trois cierges du Swami Siddheswarananda...




Philippe Lavastine, cet homme au savoir immense,
nous disait un jour qu'ayant visité le Mont Saint Michel avec le très regretté et estimé Swami Siddheswarananda,
celui ci alluma trois cierges dans l'église du Mont.
Philippe Lavastine lui demanda pourquoi, il lui fut répondu qu'il y avait
un cierge pour Saint Michel,
un autre pour le Dragon et
le troisième pour le lieu lui-même.
Belle leçon...

mardi 31 mai 2011

De Luc-Olivier d'Algange...


Dès les premières pages de son Traité de la Foudre et du Vent, Henri Montaigu nous prévient : "La foudre est le regard de Dieu qui transperce". Il nous dit aussi : "A qui de droit, - comme devise". Et ceci encore : "Exilé de l'intérieur, le poète appartient au Royaume qui est au dedans".
Nous sommes quelques uns à ne pas prendre ces mots à la légère, à entendre ces formules comme une
mise-en-garde. Un écrivain français, quoiqu'il en veuille, est plus étroitement lié à son pays, à ses prédécesseurs, poètes et bâtisseurs, Saints ou héros, promeneurs ou rêveurs que ne saurait l'être un individu dont le destin n'est point embrassé ni embrasé par une gratitude plus grande que toute oeuvre possible. Le monde moderne est fait de ces prédateurs économiques, de ces hommes aux "carrières" tracées, de ces planificateurs, sans états d'âme ni de conscience, amoureux de leur servitude, au point d'y sacrifier leur style et leur honneur. Ces gens-là n'entendent rien, plus rien ne leur est grâce, ils méprisent leur passé et celui de leur pays et se trouvent en tout supérieurs à leurs ancêtres.
Quand bien même nous ne serions finalement que des arbres foudroyés, nous sommes fait d'un autre bois. Nous sommes
auteurs, c'est dire que nous avons assez peu de comptes à rendre aux notables actuels des Lettres ou de la politique. Nous partageons avec Dominique de Roux ce soupçon d'une déchéance orchestrée, d'un obscurcissement ourdi de toute poésie et de toute métaphysique, d'un appauvrissement à dessein de notre langue, sinon d'une persécution de ses Servants les moins obséquieux. Tout esprit libre tient désormais pour une évidence que la "pensée unique" est avant tout une non-pensée, un triomphe de la lettre morte.
Ce monde moderne que l'on nous presse de vénérer, il faut bien qu'il eût son horreur inscrite sur sa figure, pour que, n'en ayant jamais connu d'autre, nous n'eussions de cesse, aussi loin que remontent nos souvenirs, de guerroyer contre lui.

in la revue CONTRELITTERATURE, n° 3, été 2000.

lundi 30 mai 2011

Du si lucide Baudelaire...


"Il est impossible de parcourir une gazette quelconque, de n'importe quel jour, ou quel mois, ou quelle année, sans y trouver, à chaque ligne, les signes de la perversité humaine la plus épouvantable, en même temps que les vanteries les plus surprenantes de probité, de bonté, de charité, et les affirmations les plus effrontées relatives au progrès et à la civilisation.

Tout journal, de la première ligne à la dernière, n'est qu'un tissu d'horreur. Guerres, crimes, vol, impudicités, tortures, crimes des princes, crimes des nations, crimes des particuliers, une ivresse d'atrocités universelle.

Et c'est de ce dégoûtant apéritif que l'homme civilisé accompagne son repas chaque matin. Tout en ce monde sue le crime : le journal, la muraille et le visage de l'homme.

Je ne comprends pas qu'une main pure puisse toucher un journal sans une convulsion de dégoût."


in "Mon coeur mis à nu", LXXXI, Baudelaire,
Oeuvres complètes, Bibliothèque de la Pléiade.



dimanche 29 mai 2011

Par Henry Miller, un des témoins, si vivant, du XXème siècle, décrit ici, involontairement, le XXIème siècle, si mal parti...


Dans notre espèce de communauté, et en tous lieux que marque la griffe impérieuse du "Progrès", cette hydre à cent têtes fait de nous un terrible carnage. Nous sommes ravagés par le téléphone, la radio, la télévision, l'automobile, la pollution atmosphérique, les insecticides, les émeutes raciales, la technologie, les voyages interspatiaux, la recherche nucléaire, l'alcool, le tabac, les aliments frelatés et empoisonnés, la publicité (à mort les réclames!). Sans compter, bien entendu, le reste, - les menus soucis, les assurances contre ceci ou cela, l'assassinat, le viol, l'incendie volontaire, une guerre ou deux, la bombe atomique, la Chine et autres formes, sortes ou manière de rougeoles et de scarlatines idéologiques qui font rage de ce côté-ci du paradis ou de l'autre.


Henry Miller, in "Ma vie et moi".

jeudi 26 mai 2011

DU GRAND PENSEUR RUSSE NICOLAS BERDIAEFF...


"L'Histoire a échoué. Il n'y a pas de progrès et l'avenir ne sera pas meilleur que le passé.

Pourtant il y eut plus de beauté, jadis. Après sa période de floraison, le niveau qualitatif de la culture est en baisse. La volonté de sainteté et de génie s'éteint et la soif de domination, le désir d'une existence confortable prennent le dessus. Les plus hautes ascensions spirituelles appartiennent aux époques révolues. Le temps de la décadence spirituelle correspond au triomphe du bourgeois. Les figures de chevalier et de moine, de philosophe et de poète, sont remplacées par celle du "bourgeois" assoiffé de domination universelle, conquérant, organisateur et businessman. Le centre de sa vie se déplace.
L'ordre organique et hiérarchique étant transgressé, le centre vital est transféré à la périphérie. Telle est l'époque de la civilisation mécanique, industrielle et capitaliste d'Europe et d'Amérique."

NICOLAS BERDIAEFF

dimanche 17 avril 2011

Robert Furlong au service d'une oeuvre magistrale...

ROBERT FURLONG



Robert FURLONG, Président de la Fondation Malcolm de Chazal, est l'acteur central d'une action déjà largement engagée en faveur du rayonnement Mauricien et International de l'Oeuvre de Malcolm de Chazal. Aucun plan de l'aventure humaine n'a été laissé dans l'ombre par Malcolm de Chazal : Art, Poésie, Littérature, Politique, rapprochement des Peuples, Spiritualité, Avenir de l'Humanité, structure et origine de l'Homme. Son intuition, visionnaire et poétique, sa percée intérieure, reçue souvent par lui sur le mode d'une Révélation sur le Mystère de la Vie dans sa beauté, l'a mené à nous révéler, dans des livres d'une rareté insigne, bien des secrets sur Dieu, sur l'origine du Cosmos, de l'Existence... L'oeuvre atypique et exceptionnelle de Malcolm de Chazal peut nous conduire à un ancrage providentiel et décisif, elle est la chance pour le troisième millénaire d'une véritable écologie spirituelle sans laquelle rien ne tiendra...


vendredi 25 mars 2011

Sur le site Ring, une riche présentation du livre d'Alain Santacreu par Maximilien Friche...

« Au cœur de la Talvera »,

un roman contrelittéraire d’Alain Santacreu



« Au cœur de la Talvera » (1), rassemble et ordonne des textes de la pensée la plus neuve et la plus honnête qui soit. Il s’agit de Contrelittérature. Ce nom nouveau a été créé pour saisir ce que devrait être toute démarche d’écriture et plus largement toute démarche de création. Il ne s’agit pas d’un mouvement artistique, il ne s’agit pas d’une théorie de plus, le livre d’Alain Santacreu n’est pas un exposé de thèse, mais un roman de la pensée, un monde dans lequel nous plongeons, pour mieux renaître. Par la lecture des textes de ce livre, nous sommes appelés à tout remettre en question en regard de la réponse qui nous est donnée dans la création, de toute éternité.

Entrer dans la lumière

Au début, l’étrangeté des propos peut donner l’impression de nécessiter un lexique, c’est normal car en entrant en lecture, on entre dans un monde, le monde caché dans celui là, et qui le comprend. Inutile pourtant de commencer par définir les mots, inutile de s’arrêter, de buter, puisque c’est le mot lui-même qui commence à nous lire, à nous relier au Verbe. Il est d’ailleurs bon de recommander la lecture à haute voix, pour que le son retrouve sa place au cœur de l’écrit, pour capter le rythme des phrases, pour que nos yeux accrochent chaque lettre, pour ressentir dès maintenant à quel point ce que les modernes appellent la forme fait sens tout de suite. Le livre de Santacreu est un bain, on ne lit pas, on plonge. Y’en a partout. Y’en a trop. Commencer une phrase, c’est risquer de ne pas s’arrêter avant l’autre rive. Et c’est dans la lumière bien sûr que l’on nage. On était aveugle et, maintenant on se brûle les yeux. Mourir est possible après la lecture. On savait que c’était souhaitable après l’écriture, on savait que cela pouvait être un devoir après l’écriture, on sait maintenant, que c’est possible après la lecture. Le prodige de Santacreu est d’avoir su écrire ce que l’on ne savait pas savoir, ce que l’on découvre désirer avec intensité. Contrelittérature, le mot nous semblait étrange voire ridicule, il était devenu magique après quelques phrases, et au bout de deux paragraphes il devient familier, c’était le nom caché de nos ambitions. Contrelittérature non pas comme littérature contraire mais comme contraire de la littérature (2), dans la paraphrase de Joseph de Maistre. Il s’agit de bien plus qu’un slogan, qu’une posture de dandy réactionnaire, c’est répondre à l’exigence d’exister. La démarche intellectuelle est osée dans notre monde post-moderne, et elle est salutaire. Santacreu nous emmène au-delà de l’érudition de ses propre propos, dans le monde poétique du désir de Dieu. C’est Matthieu Baumier dans sa postface qui met à jour la nature cachée de ce livre d’essai. Mais il nous faut un peu paraphraser le livre pour en parler, il nous faut un peu en faire la bande annonce. Vous découvrirez par dévoilements successifs quel est le lieu de l’écriture, cette Talvera, le lieu en bordure des champs, toujours vierge, qui permet le retournement du sillon, vers le centre, l’endroit où se croisent le sillon remontant et le sillon descendant, ce point insaisissable et qui nous aimante. C’est à cet endroit crucifiant qu’est rétablie la littérature du Sacré-Cœur. Mais pour commencer, Alain Santacreu évoque la quête du Graal, comme modèle contrelittéraire, comme patron. Il oppose d’ailleurs Perceval et Œdipe, comme les deux figures opposées de la contrelittérature et de la littérature. Mais dans le livre « au cœur de la Talvera », Alain Santacreu ne se contente pas de définir l’un et l’autre, l’un par rapport à l’autre, l’un contre l’autre. Il montre, en s’appuyant sur la dialectique de la contradictoire inspirée de Lupasco (3), qu’un équilibre rigoureux entre la littérature et la contrelittérature peut aboutir à l’apparition d’une troisième matière, résultante unificatrice de l’annihilation réciproque des contraires, cette énergie du vide qui surgit au point d’équilibre. Alain Santacreu puise régulièrement dans la Kabbale juive, les textes saints, dans Maistre, Bernanos, il révèle les icônes que sont Artaud ou Sainte Germaine de Pibrac. Voilà les noms de ceux qui sont d’abord convoqués dans le livre. Tout est ensuite récapitulé dans la contrelittérature, comme les animaux sont montés dans l’arche de Noé, le cosmos est attiré dans son ensemble vers ce pôle invisible d’attraction. On ne peut que prendre conscience que Santacreu a écrit pour sauver la création du déluge. A la question posée à l’auteur « Pour qui avez-vous écrit au cœur de la Talvera ? Et pourquoi ? », l’auteur répond que « l’enjeu de son livre, son pourquoi, se confond, avec son destinataire : le lecteur est le révélateur du livre. » Et bien voilà ce que le lecteur relié dit et révèle : ce livre écrit est une arche d’alliance.

Un roman de la pensée

Au Cœur de la Talvera n’est pas un livre d’érudit, un essai d’intellectuel, une publication de thèse, il est une aventure de la pensée. Et le livre dans son entier apparaît comme l’illustration même de cette pensée. La structure est un symbole chez Santacreu. Si nous sommes dans une aventure de la pensée, c’est que nous sommes face à un roman. Et ce roman est passionnant et nous tient d’autant plus en haleine que chaque chapitre semble se développer comme un épisode, chaque grand chapitre, comme une saison. Et toute l’aventure est déjà dite dans la première partie, cette première partie est déjà contenue dans le premier chapitre, et ce premier chapitre dans son titre : « La Contrelittérature en plein Cœur. » La structure nous rappelle celle du livre des livres, la Bible. Mathieu Baumier dans sa postface nous dit qu’Alain Santacreu est un poète. Au cœur de la Talvera est un cri de la pensée, ce qui déborde de tout temps de la tête de l’auteur, son désir. Ce livre n’est que désir. Il s’illustre dans d’infinies reconstructions, le roman est une sphère, et les épisodes de cette aventure, prennent des chemins toujours inédits. Vous trouverez l’épisode de Perceval contre Œdipe, du songe et du rêve, l’épisode des gens de l’Etre contre les gens-de-lettres, du symbole contre l’image, de l’homme intérieur contre l’inconscient, de l’idée libertaire contre l’anarchisme, l’épisode de la religieuse et la comédienne, du spectateur marionnette et l’homme machine. A chaque fois une aventure nouvelle. Et chaque morceau répète et ressasse des choses déjà lues plus tôt. On a l’impression de lire plusieurs fois le même livre en une seule lecture. Alain Santacreu enfonce le clou dans chaque fractale que sont les chapitres de ce livre. La petite musique que l’auteur initie ainsi permet en baladant ces leitmotiv de nous faire comprendre toujours les mêmes choses mais à un degré de conscience plus élevé. Ses phrases reviennent sans cesse labourer notre matière pour nous élever. La séparation moderne du fond et de la forme ne signifie rien d’autre qu’un aplatissement de l’être, qu’une vision terre à terre. Le mot fait sens dès son écriture, dès sa prononciation, c’est par la phrase que le texte commence à être un piège. La poésie de Santacreu, habilement dénichée par Matthieu Baumier constitue un raccourci dans le labyrinthe que représente le texte. Tout écrit ne peut être que poétique. Les mots ne sont pas que des mots. Les mots ne sont pas les choses. Le texte ne peut être que sacré, magique. D’ailleurs, « Au cœur de la Talvera », par son développement circulaire, nous évoque une anagramme géante, quelque chose qui se recombine sans cesse, comme les trajectoires à l’intérieur d’une sphère pour livrer une raie de la Vérité réfractée.

Tout l’Etre en question

La contrelittérature n’est pas seulement un manifeste d’écriture, un mouvement littéraire. C’est tout le contraire et bien plus. La contrelittérature irrigue toutes les sphères de l’être : il s’agit bien sûr d’un manifeste métaphysique, c’est aussi une poésie, un roman, donc un monde, c’est une ambition politique, économique, écologique. Le niveau de conscience de notre monde est à ce point élevé à la fin de la lecture de « Au cœur de la Talvera », que la contrelittérature semble comprendre le monde entier et ses chutes successives. Et cette conscience prend racine dans la conscience de la mort. Alain Santacreu a écrit tout un épisode de sa pensée sous le titre : « la mort devant soi. » (4) Rien ne peut être appréhendé avec force sans l’expérience irréductible de la pauvreté absolue, c'est-à-dire la mort. Alain Santacreu cherche à nous redonner une dignité dans les consciences auquel il nous fait accéder. Il cherche à nous extraire du matérialisme moderne où nous prenons notre psychisme pour de l’esprit comme certains des vessies pour des lanternes. « … la mondialisation, en tant qu’hégémonie planétaire de l’Etat de l’inconscience - au sens freudien du terme – annonce-t-elle le règne totalitaire de l’infra-humain » (5) Et c’est la mort qui revient nous verticaliser par la croix. Alain Santacreu nous parle finalement de bien d’autres choses que de littérature. Il pose la question de notre vie surnaturelle dans ce monde, notre capacité à dialoguer avec l’autre absolu qui est Dieu. Il s’agit de mettre tout notre être en question, d’une façon sacrificielle. C’est pourquoi le Sacré-Cœur demeure le symbole de la contrelittérature « Le Verbe est la réponse en attente de la question d’écriture » (6) Après la douche de lumière reçue par la lecture de ce livre, un découragement peut poindre au regard de l’ambition d’une telle pensée, de sa radicalité confrontée à nos tiédeurs. Existe-t-il des œuvres contre-littéraires ? Le système mercantile de l’édition permettrait-il leur apparition ? Alain Santacreu, qui trouve grâce à vos yeux ?

« Vous me demandez quels écrivains, aujourd’hui, trouveraient grâce à mes yeux ? Mais tous ceux que la grâce a touchés ! N’étant pas un lecteur très prolixe sur la littérature de nos jours, je dirai Dantec évidemment mais sans doute bien d’autres, bien plus que je n’ai su lire. Il n’y a pas d’œuvre contrelittéraire à proprement parler mais des œuvres où se joue l’antagonisme de la littérature et de la contrelittérature, cette tension que Baudelaire voyait dans le Spleen et l’Idéal. Montrer ce dynamisme antagonique primordial est devenu un « art de contrebande », ce n’est pas par inadvertance que de telles œuvres sont publiées, il faut connaître les techniques du camouflage, entrer en Résistance. »

Maximilien Friche


(1) Au cœur de la Talvera – Alain Santacreu – Editions Arma Artis – ISBN 978-2-87913-135-1
(2) Le blog Talvera : http://talvera.hautetfort.com/
(3) Au cœur de la Talvera p25
(4) Au cœur de la Talvera p133
(5) Au cœur de la Talvera p23
(6) Au cœur de la Talvera p56

Texte présenté par Maximilien Friche sur le site RING.



lundi 24 janvier 2011

Le Père Dominique, O.S.B., un Témoin secret dont le monde désaxé à tant besoin...





Le Père Dominique, O.S.B., ayant vécu en Chine bien avant Mao, en Afrique également et 40 ans en Inde jusque dans les années 80, était essentiellement un contemplatif, il n'a pas laissé d'écrit. Seule sa correspondance très vivante reçue par sa petite nièce témoigne de l'intensité de sa vie spirituelle et a été publiée. Grand connaisseur des textes mystiques des spirituels des grandes religions et intégralement fidèle à son engagement chrétien, il devint ermite de longues années dans le Sud de l'Inde, non loin de Bangalore.
La lumière, la profondeur, l'appartenance à un monde Autre, qui émanaient de sa présence restent un évènement illuminant, capital, sans égal, pour ceux qui l'ont connu. Il témoignait par lui-même, par ce qui sourdait de lui, de la Prèsence...


EN L'ESPRIT QUI EST FEU par le Père Dominique O.S.B. avec une préface de Jacqueline Kelen a été publié aux Editions Arma Artis et s'y trouve disponible en permanence.

jeudi 13 janvier 2011

La Voie Secrète...



''... ne se rencontreront plus...
que de rares chevaliers errants,
célestiels solitaires
et inconnus du monde,
disant en leur coeur
le saint office du Graal,
assurant jusqu'en
la descente aux enfers
l'effusion de lumière
et de vie
de la coupe d'amour"

Louis Lallement

mardi 11 janvier 2011

De Louis Mure Latour...


La femme peut seule rétablir l'harmonie sur la terre ;
seule elle peut y fixer le bonheur,
car c'est par elle que
nous devons recevoir d'en-haut
les lois d'un amour tout pur
et un nouvel ordre de choses tout céleste !


in LA NOUVELLE GENERATION, Paris 1931.
Imprimerie d'Everat, 16 rue du Cadran.