lundi 24 décembre 2007

D'un homme bon : Karlfried von Dürckheim...


Sa nature et son destin veulent que l'homme "mange le fruit de l'arbre de la connaissance". Mais il ne se contente pas de développer sa conscience rationnelle, il s'y arrête, s'y immobilise et s'exclut par là de l'unité primordiale de la vie. Cette scission le place dans une "réalité" que, à présent indépendant, il est obligé de maîtriser et d'organiser pour subsister. Son essence originelle, qui est en lui promesse, expérience et vocation innées, comme aussi manifestation du tout infini selon son mode individuel, lui est d'abord cachée. Il reste donc limité au savoir, au pouvoir et à l'activité de son moi existentiel, et ignorant de son Etre véritable. Pourtant la force du UN originel, noyau réel de son Etre essentiel, l'attire et l'amène à le retrouver et le manifester.

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